Citaction N° 28 : « Soyez-vous-même, les autres sont déjà pris » Oscar Wilde

Version_définitive_Soyez-vous-même

Plusieurs conditions sont requises pour profiter pleinement de cette sagesse teintée d’humour d’Oscar Wilde :

✓ Renoncer à être celui que les autres (papa, maman, la société, mon sur-moi tyrannique qui m’oblige à être cette image idéalisée de moi-même, la publicité, etc…) voudraient que je sois.

✓ Assumer de ne plus indexer ma valeur sur le regard des autres

✓ M’intérioriser, c’est-à-dire prendre le temps de me connaître en dehors de tout enjeu d’image ou de performance pour savoir qui je suis vraiment, indépendamment du regard des autres. Passer à l’intérieur de moi également pour échapper à la tentation de l’activisme, du remplissage (l’addiction est un phénomène contemporain) de la comparaison avec les autres (à travers les réseaux sociaux notamment).

✓ Apprendre à relire mon histoire pour y discerner un fil rouge. Que disent les actes que j’ai posés ou eu peur de poser jusqu’à présent ? Que disent-ils de mes désirs ? Que disent mes choix de ce que je suis, ou mes non-choix ?

✓ Croire que je suis singulier. Que j’ai une histoire et une personnalité unique, appelée à se déployer au service d’une vocation personnelle. Cette prise en compte de ce qui me caractérise profondément est nécessaire pour trouver ma voie et faire de ma différence une force. « Si on juge un poisson à sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide » A Einstein

✓ Articuler cette singularité avec mon appartenance au genre humain. Paradoxalement ce qui me rend unique n’est pas incompatible avec le fait que je partage avec mes congénères humains des traits communs : Besoins de sécurité, de respect, d’appartenance et autres que la pyramide de Maslow a bien mis en lumière.

« Avec le temps, ce « travail sur soi » est fructueux : on apprend à se comprendre, à apprivoiser cet inconnu qui est en nous, ses atouts et ses limites. Peu à peu on s’accepte, on accepte de s’inscrire dans une histoire. On parvient même à s’aimer.

De nombreuses méthodes existent sur « le marché de la connaissance de soi » :

✓  La thérapie analytique bien sûr qui permet à chacun de se découvrir comme sujet en s’affranchissant de ses conditionnements et en s’appuyant sur ses désirs propres.

✓  Les tests comme le MBTI ou le STRONG et les classifications comme celle de la « Process Com » ou de l’ennéagramme sont des outils qui permettent d’éclairer notre mode de fonctionnement.

Tous ces chemins sont des sources de croissance dans la quête de soi à condition de rester vigilants sur trois points essentiels :

Notre identité est un devenir : Aucun de nous n’est réductible à l’analyse rationnelle d’un test ou d’une méthode. Non seulement notre identité n’est jamais achevée mais elle peut et même doit pouvoir s’adapter aux contextes dans lesquels elle évolue. Cette souplesse psychique est le critère d’une bonne santé mentale. Pour les grecs anciens, c’est en pratiquant les vertus cardinales (Force, Justice, prudence, tempérance) que peu à peu je deviens « la meilleure version de moi-même ». Le bouddhiste aspirera plutôt à s’affranchir du désir qui fait souffrir. Dans une perspective chrétienne, le saint se libère avec la grâce de Dieu de « l’esclavage du péché » afin d’être divinisé.

  Chacun de nous porte une part d’ambivalence. « Qui fait l’ange fait la bête » nous rappelle Pascal. Un bon personnage de roman ou de film est complexe, contradictoire, paradoxal. Comme nous. Il serait vain de vouloir atteindre une connaissance absolue de soi. De rechercher une pureté inaccessible.

3°  Je suis appelé à l’unité :

Aristote avait bien compris que l’homme, bien que souvent fragmenté, éclaté pouvait unifier les composantes physiques, affectives, mentales et spirituelles de son être.

On retrouve cette vision chez le psychanalyste Jung qui nous invite à apprivoiser notre ombre. Ou chez les moines (Moine vient du grec « Monos » qui veut dire « seul », « un », « unifié ») dont la quête intérieure consiste à sortir de la dispersion intérieure pour ne plus faire qu’un. Un en soi et un avec le divin.

Dans le cadre des formations à la prise de parole en public et des coachings proposés par Version définitive, nous aidons nos clients à travailler cette unité intérieure en leur faisant faire des exercices de « réceptivité » inspirés du Docteur Vittoz.

Ce retour à l’unité suppose que les participants se reconnectent à leurs sensations. Ce faisant, ils parviennent à ne plus laisser le mental (sur-sollicité dans nos sociétés) être leur seul guide. Ces enfants de Descartes expérimentent que ce n’est pas seulement parce-qu’ils pensent qu’ils sont. Mais aussi parce-qu’ils ressentent avec tout leur être, avec tous leurs sens, la réalité corporelle qui est la leur et qui leur permet de rentrer pleinement en relation avec le réel qui les entoure.

Une bonne connaissance de soi favorise une meilleure estime de soi et conduit à de meilleurs choix. Elle est la clé de la liberté. D’une meilleure gestion de ses émotions et de rapports plus pacifiés avec les autres.

Puisse -t-elle un jour, grâce au théâtre par exemple et à la philosophie être enseignée en tant que telle à l’école.

Et que 2022 soit pour chacun et chacune d’entre vous une année de croissance personnelle et professionnelle !

Pour aller plus loin, je vous invite à lire mon article : « Pourquoi et comment être soi ? ».

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