Les 3 écueils principaux en prise de parole en public et 3 conseils pour y remédier !

Améliorer sa prise de parole en public

Les conseils ci-dessous relèvent d’un travail de préparation qui constitue 80 % de votre succès. 

Investissez dans ce temps car vous en avez besoin pour répondre à la question qui se pose à votre public en étant simple, synthétique, structuré et bref.

Pour aller plus loin :

Ecueil n°1

L’orateur s’exprime depuis déjà une quinzaine dizaine de minutes et l’on ne voit toujours pas où il veut en venir. Son message n’est pas clair. Il tourne autour du pot sans jamais assumer un point de vue, un angle susceptible de donner à chacun une bonne raison de réfléchir, de décider (signification) et/ou d’agir (direction).

CONSEILs :

– Si vous deviez résumer en 15 mots la raison pour laquelle vous vous exprimez en ce jour, que diriez-vous ?

– Est-ce bien de cela dont vous voulez que le public se souvienne pour discerner, décider ou agir ?

– Est-ce que ce message exprime simultanément votre point de vue et le bénéfice (ou le risque) que le public prendrait à ne pas vous écouter ?…

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Ecueil n°2

L’orateur (ou l’oratrice) s’exprime depuis 10 minutes. Il est cohérent, expert sur le sujet, mais vous décrochez. Vous n’arrivez plus à suivre tant le fil de sa pensée…

CONSEILs :

– Posez, dès l’introduction, une question dont le public voudra connaître la réponse. « Prendre la parole en public, c’est répondre à la question qui se pose » disait Steve Jobs. Tout l’art consistant à identifier la question qui se pose, non pas pour vous, mais pour votre public. 

– Ecrivez et apprenez vos transitons par cœur. Cette technique a été utilisée et recommandée par W. Churchill.  Ce travail d’articulation entre de ce que vous venez de dire et ce que vous allez désormais exposer est essentiel pour fluidifier votre propos et donner au public le sentiment que votre argumentation est construite, logique, implacable. 

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Ecueil n°3

Il y a trop de détails !

Et par conséquent, c’est indigeste. Je suis noyé. Je m’endors.

CONSEILs :

– Dans un monde où toute l’information du monde est accessible via Google, soyez synthétique. Soignez les mots clés qui vont jalonner votre plan et faites en sorte qu’ils contiennent le cœur de votre pensée. La synthèse est une faculté intellectuelle qui procède d’une faculté sensible : la vue. Faites-nous voir ce qui est en jeu, ce qui est essentiel, prioritaire. A l’heure de l’intelligence artificielle, votre valeur ajoutée vient de votre capacité à interpréter le réel, à le simplifier pour que votre public puisse agir.

– Soyez bref : 20 minutes maximum si vous pouvez. Donnez plus de temps aux échanges. 

– Filtrer ce que vous avez à dire en vous posant deux questions : 

1. Est-ce que cette information va intéresser les personnes de mon public ? Non. Coupez alors !

2. Ont-ils besoin de ces informations pour agir ? Non. Coupez !

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