Pas toujours facile la rentrée… Quand je pense qu’il y a encore quelques semaines j’étais en train de….

C’est l’occasion de réinterroger nos motivations profondes.

Une petite clarification pour vous aider :

Trois grandes familles de motivations vous aident à trouver de l’énergie, de la créativité, du désir pour ce que vous êtes en train de faire.

Les motivations intrinsèques

Vous avez du goût pour ce que vous faites. Vous êtes infirmière et aimez beaucoup le contact avec les patients par exemple. Vous êtes footballer et adorez shooter, passer, mettre des buts ! Vous êtes biologiste et pouvez regarder par l’œilleton de votre microscope pendant des heures. Vous êtes commercial et aimez enchainer les rendez-vous avec des clients. Vous êtes dans votre élément en somme.

Un bon livre « The element » de Ken Robinson creuse cette question du lien entre mon épanouissement et le fait que j’ai trouvé le milieu dans lequel l’exercer.

Les motivations extrinsèques 

Elles vont davantage s’appuyer sur des raisons externes à la situation que j’ai à vivre. Je n’aime pas les maths par exemple mais je les travaille car je veux absolument rentrer en faculté de médecine. Je ne suis pas un fan de sport mais m’astreint à un footing hebdomadaire car je sais que mon corps en a besoin. J’ai une aversion pour les tâches administratives mais y consent, sous peine de perdre de perdre mon emploi.

Les motivations qui s’appuient sur le sens

Je veux faire médecine car j’ai à cœur de soigner les gens.

Je veux être footballer car les plus grandes émotions que j’ai vécues en familles l’ont été lors de matchs de foot et je veux procurer le même bonheur à ceux qui viendront voir jouer mon équipe.

Je suis biologiste car je rêve de découvrir le vaccin qui permettra à ma petite sœur de guérir de telle maladie.

Quelle est la motivation la plus puissante selon vous ? Celle qui permet de durer et de tenir bon dans l’adversité ?

La motivation fondée sur le sens. 

C’est le fait d’avoir voulu témoigner des horreurs des camps de concentration qui a permis à Victor Frankl de résister aux atrocités qu’il a subies à Auschwitz. Tenir, coûte que coûte, pour pouvoir dire ce qui s’est passé.

Ce recours au sens (qui aida également Nelson Mandela à garder espoir lors de sa captivité pendant 27 ans) a été le fondement de l’approche thérapeutique – la logothérapie – dont ont ensuite bénéficié les patients de Victor Frankl dont je vous conseille le livre « Découvrir un sens à sa vie ».

« Un pourquoi vaut tous les comment » nous dit Nietzche

 Dans leur livre « Déclic » Hélène et Philippe et Korda apportent les preuves scientifiques, études à l’appui, que cette motivation fondée sur le sens est la plus puissante.

Alors.

En avez-vous une à l’œuvre en ce moment ?

Sinon, peut-être serait-il temps d’envisager un coaching ?