J’entends souvent, notamment sur ce réseau, des critiques à l’égard du coaching.

Et il est vrai que certains prétendus coachs manquent cruellement de formation, d’expérience et d’une connaissance du monde de l’entreprise susceptibles de rendre leur accompagnement pertinent.

Pour autant beaucoup de coachs pratiquent cet art d e l’accompagnement avec talent et efficacité, au plus grand bénéfice de leurs clients.

En ces temps de changements constants, le coaching offre un espace pour prendre du recul, se poser les bonnes questions, élaborer une stratégie adéquate.

Surtout, et voilà l’essentiel, le coach est payé pour aider le coaché à atteindre un objectif. Un objectif savamment défini et mesurable !

J’ai moi-même été coaché. Récemment, mon objectif était de parvenir à finir d’écrire un roman. Le coaching m’a-t-il été utile, autrement dit, ai-je terminé l’écriture de mon roman ? Réponse oui.

Voici d’autres exemples de coaching réussis avec des clients récents :

Objectif : Aider une femme brillante à dépasser sa peur panique de donner des conférences.  Six mois plus tard ma cliente donnait sa première conférence. Puis sa deuxième.

Objectif : Aider un manager à communiquer autrement que sur un mode autoritariste avec son équipe. Quatre mois plus tard : Il prenait conscience du caractère contre-productif de son mode de communication et des raisons inconscientes qui le poussaient à agir ainsi.

Objectif : Aider un consultant de haut niveau à ne pas se laisser déborder par ses émotions (réponses impulsives et condescendantes, impatience) en clientèle. Un an plus tard, ce même expert m’appelait pour me remercier. Il parvenait désormais à ne plus se saboter lui-même.

Objectif : Un directeur commercial en charge d’une grosse équipe (350 personnes) redoutait de prendre la parole devant ses troupes et craignait de manquer d’impact. Quatre mois plus tard, il prépare avec soin et un grand sens stratégique ses présentations orales et prend beaucoup de plaisir à les délivrer. Les retours du public et de son N + 1 sont hyper-positifs.

Objectif : Préparer un jeune dirigeant déjà à la tête d’une filiale d’un grand groupe à diriger une deuxième filiale. Six mois plus tard : Le coaché accepte sereinement ce surcroit de responsabilité.

Je pourrais, ainsi que mes confrères coachs, multiplier les exemples de missions réussies et fructueuses.

Le rôle du coach n’est pas de former, ni de conseiller, encore moins de positiver béatement. Mais d’aider son client à trouver en lui des ressources insoupçonnées, des angles de vue non envisagées, une énergie nouvelle, pour construire méthodiquement un plan d’action et finalement réussir ce qui semblait si risqué, si improbable, si difficile au départ.

Nous pouvons souvent plus que nous ne le pensons! Mais avons besoin de la médiation d’un tiers pour le réaliser pleinement.

Nul ne grandit sans l’aide de l’autre.

Que 2024 soit pour chacune et chacun de vous une année de croissance !